Dans cet article, nous vous avions présenté rapidement un panel d’options possibles pour vos protections périodiques. Aujourd’hui, nous allons parler plus en détail de deux d’entre elles, très similaires et même temps très différentes : les serviettes hygiéniques jetables/lavables !
Les serviettes jetables : faciles d’utilisation, mais peu écologiques
Faciles à utiliser, les serviettes hygiéniques ne nécessitent pas d’insertion dans le vagin. Elles sont simplement fixées par une bande adhésive au fond de la culotte. Elles sont à usage uniques, et ne peuvent pas être réutilisées. Sur le long terme, elles ont donc un certain coût.
La recommandation est de les changer toutes les 6h pour éviter de maintenir humide la zone de la vulve. Pour changer de serviette jetable, la seule contrainte est d’avoir une poubelle à proximité. L’avantage est qu’il n’est pas nécessaire de manipuler le sang des règles. Cette option est moins contraignante que d’autres types de protections, notamment celles qui sont réutilisables/lavables.
Il existe plusieurs tailles, longueurs, avec ou sans ailettes, pour s’adapter au flux. L’absorption correspond à environ 5ml de sang menstruel pour les moyennes, et jusqu’à 30 voire 50 ml pour les serviettes « flux abondants ». Les grandes marques ne précisent jamais la quantité d’absorption. Il faut donc expérimenter pour trouver celle qui correspond le mieux à son flux.
Enfin, sur le plan écologique, ces serviettes sont nuisibles à deux niveaux. D’abord au moment de leur fabrication, puisqu’elles sont composées de plastiques, qui sont des dérivés pétrochimiques. Ensuite, comme elles sont jetables et doivent être fréquemment changées, elles sont également pointées du doigt pour la quantité de déchets qu’elles représentent. Enfin, les matières plastiques qui la composent, notamment pour les serviettes parfumées, peuvent provoquer des irritations ou des allergies.
Les serviettes lavables : plus de douceur et de variété dans les matières
Également simple d’emploi, elles se fixent en général avec un bouton pression. Comme leur nom l’indique, il faut les laver entre deux emplois. Si possible, ce lavage s’effectue en deux temps : d’abord un premier rinçage à l’eau froide, puis un lavage en machine. Il faut s’assurer que la serviette lavable soit bien sèche avant de la réutiliser, car un textile humide au contact de la vulve pourrait développer des mycoses.
Elles sont plus contraignantes que les serviettes jetables pour ce qui concerne le change. En effet, si l’on n’est pas chez soi à ce moment-là, il va falloir la garder avec soi, dans un petit sac ou une petite pochette.
Comme pour les serviettes jetables, il existe plusieurs tailles. En revanche, elles sont toutes avec ailettes, puisque c’est là qu’est cousu le bouton pression pour les fixer.
Les matières utilisées varient : le coton éponge, le coton polaire, le chanvre polaire, le bambou polaire et le bambou éponge, le jersey de coton, le tissu éponge en microfibre, etc.v A vous de choisir celle qui vous va le mieux, entre efficacité d’absorption et sensation sur la peau.
En matière d’écologie, elles s’en tirent mieux que les serviettes jetables. Le fait de les réutiliser sur plusieurs mois ou plusieurs années permet de limiter la production de déchets plastiques/tissus. De plus, certain·es artisan·es les fabriquent à partir de chutes de tissu, ce qui là aussi permet de limiter les déchets.
En terme d’absorption, on retrouve la même capacité que les serviettes jetables, à savoir jusqu’à 50 ml, avec la même variation d’une protection à l’autre, en fonction du process de fabrication.
Si aucune de ces deux solutions ne vous convient, pas de panique ! D’autres types de protections sont possibles ! Nous allons continuer de les passer au peigne fin dans les articles à venir.
Pour toute question, vous pouvez vous tourner vers votre sage-femme, votre gynécologue ou votre Planning Familial. Dans tous les cas, vous pouvez toujours nous contacter via le 0800 08 11 11 (France) le +331 48 07 10 57 (de l’étranger) et sur notre tchat !