Nadia : Quand j’ai avorté, en 2010, je n’y connaissais rien.
J’ai cherché sur internet et pour mon département (le 23), il n’y avait rien, à part une permanence de centre de planification dans une ville pas très proche et 10 jours plus tard. Impossible de parler à quelqu’un pour avoir des informations.
J’étais assez perdue.
En plus c’était entre noël et le nouvel an, et tout s’arrête dans cette période-là !
Finalement, j’avais parlé avec une copine qui travaillait au Planning familial de Toulouse, et elle m’avait expliqué les procédures.
J’ai pu prendre rendez-vous à l’hôpital qui se trouve à une heure de chez moi, j’ai dû y aller 3 fois en plus de la journée pour l’avortement lui-même.
Je me disais, heureusement que c’est les vacances, par ce que ça m’a demandé beaucoup de disponibilité, entre les coups de fils pour essayer d’y comprendre quelque chose et les rendez-vous médicaux.
Bonjour Nadia, c’est tout à fait inadmissible de vous faire perdre autant de temps ! Comment concilier sa vie personnelle, professionnelle et familiale avec autant de rendez-vous qui auraient pu être effectués en un seul temps. Au Planning familial, nous militons pour la simplification du parcours des femmes à l’accès à l’avortement. Lorsqu’une personne a décidé d’avorter, il n’y a aucune raison de la faire attendre et de compliquer son parcours avec de nombreux rendez-vous médicaux.