Depuis le 1er janvier 2023, les jeunes de moins de 26 ans peuvent se procurer en pharmacie certains préservatifs sans ordonnance et sans avance de frais. Autre nouveauté, les personnes, de tout âge, peuvent aussi obtenir en pharmacie, sans ordonnance et sans avance de frais, une contraception hormonale d’urgence (appelée aussi « pilule du lendemain »). Pour mémoire, depuis 2022, il est possible pour toute personne majeure d’effectuer un dépistage du VIH dans un laboratoire sans ordonnance, sans frais et sans rendez-vous.

Moins de 26 ans : certains préservatifs désormais pris en charge à 100 % sans ordonnance

Depuis le 1er janvier 2023, les préservatifs des 2 marques « Eden » et « Sortez couverts ! » peuvent être pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie sans prescription médicale pour toute personne de moins de 26 ans, sans minimum d’âge.

Comment en bénéficier ? Pour obtenir la délivrance d’une boîte de préservatifs, il suffit de se rendre en pharmacie et de présenter sa carte Vitale ou une attestation de droits (téléchargeable sur le compte ameli) ou à défaut sa pièce d’identité.

Les titulaires de l’aide médicale d’État (AME) peuvent également en bénéficier, en présentant leur carte AME, de même que les ressortissants de l’Union européenne en présentant leur carte européenne d’assurance maladie. Pour les personnes mineures, une simple déclaration sur l’honneur suffit à justifier son âge ou son statut d’assuré social (ou de bénéficiaire de l’AME). Elles peuvent, si elles le souhaitent, demander le secret de la délivrance.

CONTRACEPTION ET REMBOURSEMENT

Depuis 2022, les jeunes femmes entre 12 et 25 ans peuvent bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance Maladie et sans avance de frais de leur contraception ainsi que des consultations et examens médicaux liés à la contraception.

Les jeunes hommes de moins de 26 ans peuvent aussi bénéficier gratuitement d’une première consultation pour parler de leur santé sexuelle, de la contraception et de la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST).

En savoir plus sur la page « Contraception : dispositifs et remboursements ».

https://www.ameli.fr/llle-et-vilaine/assure/actualites/moins-de-26-ans-certains-preservatifs-desormais-pris-en-charge-100-sans-ordonnance

La « pilule du lendemain » prise en charge à 100 % sans ordonnance pour toutes les femmes

Depuis le 1er janvier 2023, la contraception d’urgence hormonale (encore appelée « pilule du lendemain » ou « pilule de contraception d’urgence ») est disponible en pharmacie, sans prescription médicale et sans avance de frais, pour toute femme mineure ou majeure. L’objectif est de simplifier le parcours de toutes les femmes et de prévenir les grossesses non désirées.

Comment en bénéficier ?

Il suffit de se rendre en pharmacie et de présenter sa carte Vitale ou une attestation de droits (téléchargeable sur le compte ameli). Les titulaires de l’aide médicale d’État (AME) peuvent également en bénéficier, en présentant leur carte AME.

Pour les personnes mineures, une simple déclaration sur l’honneur suffit à justifier son âge ou son statut d’assuré social (ou de bénéficiaire de l’AME). Elles peuvent, si elles le souhaitent, demander le secret de la délivrance.

Mode d’emploi de la contraception d’urgence hormonale

Délivrance et remboursement et de la contraception d’urgence hormonale

La contraception d’urgence hormonale est désormais prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.

Le.a pharmacien.ne qui la délivre donnera des conseils et des recommandations ainsi que des informations sur les moyens sûrs de contraception. En effet, la contraception d’urgence hormonale ne peut être qu’une contraception exceptionnelle. Il est important de choisir un moyen de contraception régulier et de se protéger aussi des infections sexuellement transmissibles (IST) comme le VIH.

Le dépistage du VIH désormais accessible sans ordonnance ni avance de frais

En 2021, près de 5,7 millions de tests de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ont été réalisés en France. Malgré cette progression, de nombreuses personnes porteuses de l’infection ne connaissent pas leur statut sérologique et sont dépistées à un stade avancé. On compte en effet entre 5 000 et 6 500 nouvelles découvertes de séropositivité par an depuis 2007, dont 29 % en stade avancé en 2021.

La simplification du dépistage du VIH, enjeu de santé publique majeur, est désormais effective à l’échelle nationale. Depuis le 1er janvier 2022, il est possible d’effectuer un dépistage dans un laboratoire de ville :

  • sans avance de frais ;
  • sans ordonnance ;
  • sans rendez-vous.

Ce dispositif concerne tous les assuré.e.s sociaux et leurs ayants droit (dont les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME).

En savoir plus sur le dépistage du VIH.

Ce dispositif concerne toustes les assuré.e.s sociaux et leurs ayants droit (dont les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME).

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