Lise : J’ai avorté en 2018. Je n’avais aucun doute, ni sur la date de la fécondation, ni sur mes sentiments par rapport à cette grossesse, ni sur la méthode que je souhaitais.

Je voulais une IVG chirurgicale, pas médicamenteuse, je voulais m’endormir, ne rien « traverser », le moins possible.

Pas mal de copines étaient passées par là et donc, le truc que je redoutais, c’était les médecins, l’hôpital, l’écho, qu’on me fasse attendre ou la morale, qu’on me dise que mes désirs n’étaient pas ce que l’hôpital préconisait, qu’on juge ma vie sexuelle.

En fait, j’ai eu un bol de dingue, l’échographe et la médecin ont été hyper respecteu.se.x.

Elle est même venue me demander si j’avais des questions avant l’intervention. Je ne pensais pas en avoir, mais quand elle a précisé « même idiotes » ; j’en ai eu.

Je suis reconnaissante envers cette médecin.

Merci Lise pour ce témoignage qui montre l’importance de l’accueil, de l’écoute et du non-jugement de la part des médecins. Et lorsque les délais le permettent, c’est la femme qui choisit la méthode avec laquelle elle préfère avorter.

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